Saint Epiphane (438-496), évêque de Pavie.

D'après F. Jedrzejewski (p.63) " le chemin sabatique" des Hébreux évalué par St Epiphane

Est de 2000 coudées de 0,56 m et vaut 6 stades grecs de 186,6 m = 600 x 0,3111 m

Conclusion le méridien est de 0,3111 x 600 x 10 x 60 x 360 = 40 318 km

 

Liu Chhuo, mathématicien, propose en 560 à l'empereur Souei Wen-ti de mesurer un méridien sur une distance de plusieurs
centaines de "li".

Le projet restera sans suite immédiate.

 

 

Tchang Souei, moine astronome, dont le nom religieux est Yi-Hsing mesure une partie de méridien en 680.

 

 

En Chine, après plusieurs campagnes de mesures, de 723 à 726, il est établi que le degré de méridien est de 351 "li"et 80 "pu".
Si la mesure est exacte, elle suppose une valeur du "li" de 316 m environ.

1 Li = 130 pu de 2,43 m

 

al-Khwarizmi, mathématicien et géographe à Bagdad, mesure, sous le califat abbasside de al-Mansour, un arc de méridien dans
la plaine du Sinjar.

 

Jean Fernel, médecin de Henry II, mesure, en août 1525, entre Paris et Amiens, un arc de méridien et conclut que le degré d'angle est
de 340480 pieds soit 56 746 toises.

Son méridien était de 40 019 km pour une toise de 1,959 m. ce qui est remarquable.

Son procédé de mesure était tellement incertain, que son résultat doit beaucoup à la chance.

 

Tycho Brahe (Danemark, 1578), puis Willebrord Snel van Royen (Pays Bas)

Après avoir fait, l'un et l'autre, les premières mesures de triangulation, le second détermine

le rayon de la terre avec un résultat en excès de 3,3 % d'où un méridien de 41 320 km,

résultat très mauvais pour l'époque. Seuls les Sumériens (2500 AC.), Solon (594 AC.)
et
Philthère (282 AC.) firent de plus mauvaises estimations 2 millénaires plus tôt.

 

Willebrord Celnius (Hollande 1617), inventeur de la méthode de triangulation, opère sur l'arc Leyde-Ssoeterwood. Son résultat pour
le degré d'angle est de 55 100 toises.

Le méridien est de seulement 38 858 km.

 

Norwood (Angleterre 1635), après des mesures entre York et Londres, il retient pour le degré d'angle 57 300 toises.

Le méridien est de 40 410 km

 

Riccioli (Italie 1635), fait ses mesures entre Mutine, Ferrare et Ravenne et annonce pour le degré d'angle 62 900 toises

Le méridien est excessif, il atteint 44 359 km.

 

L'abbé jean Picard (1670), effectue la mesure de l'arc Sourdon-Malvoisine sur 150 km au nord de Paris. Sa valeur de degré d'angle est
de 57 060 toises nouvelles de 1,949 m soit "un méridien de 40 035,57 km". Il détermine ainsi la valeur du méridien à moins de 1/1000 près.
Ce qui est enfin aussi bien que l'évaluation des Romains.

 

 

En Chine vers 1702, le père jésuite Antoine Thomas et Yin-Chih, le fils de l'empereur, donnent le degré de méridien égal à 195 "li" et
6 "pu". Parmi plusieurs hypothèses, retenons celle de JBB. d'Andeville, la plus favorable à  A. Thomas. Soit un "li" de 578 m ce qui fait

112 721 m pour le degré méridien. En excès de 1,45 %.

Méridien de 40 579,56 km

 

Jacques Cassini dit "Cassini II", astronome, fils de Jean-Dominique Cassini I, achève une mesure d'arc méridien entre Paris et Dunkerque en 1718.
Il trouve pour le degré d'angle
56 097 toises soit un méridien de 39 359,9 km.

Il n'est pas plus heureux entre Paris et Collioure ou il trouve 57 960 toises de 1,949 m, soit un méridien de 40 667 km.
Ses malheureux résultats sont à l'origine d'une controverse car ils vont à l'encontre de l'idée des newtoniens qui pensent à juste titre que la terre est aplatie aux pôles.

 

Les pères jésuites Boscovic et Maire, mesurent le méridien dans les états du pape et retiennent pour le degré d'angle 56 979 toises soit une méridienne de 39 978,7 km.

 

Liesganig, mesure en deux régions, la Hongrie (45°57') et l'Autriche près de Vienne (48°43')

Ses résultats sont respectivement de 56 881 et 57 086 toises.

Les méridiens sont de 39 910 km et 40 053,8 km.

 

Beccarai, trouve 57 069 toises de 1,949 m soit un méridien de 40 041,8 km.